Histoire du Trialogue en quelques dates
Le Trialogue a déjà son Histoire
2020
Le Trialogue est confronté aux affres de la pandémie et doit fermer par trois fois la maison en raison des semi-confinements successifs. Les demandes d’aide juridique, sociale et financière explosent.
2019
Le Trialogue doit déménager. La villa de l’avenue de la Forêt doit laisser place à une barre d’immeubles. Les membres du Conseil Municipal votent à une écrasante majorité une motion : « Pas d’expulsion du Trialogue sans relogement effectif ». Cette large mobilisation permet au Trialogue de déménager dans une jolie et confortable villa du quartier de Vieusseux. Suite à la tentative de transmission de la gouvernance de l’association qui n’a pas abouti, la fondatrice du Trialogue est amenée à reprendre la présidence. Le Trialogue est audité par une maison externe. L’audition se révèle très positive.
2018
Le Trialogue est auditionné par la commission sociale du Grand Conseil sur les projets de loi relatifs à l’allocation cantonale complémentaire et la rente pont.
2017
Le Trialogue poursuit sa route après avoir fêté ses 20 ans et change de présidence. « Si tout a changé dans le monde, rien n’a changé pour l’exclu ! » Le Trialogue participe aux 30 ans de la Journée mondiale du refus de la misère.
Le Trialogue s’installe dans sa deuxième décennie
2016
Le Trialogue est confronté à la fracture numérique qui frappe de plein fouet les demandeurs d’emploi. Il dénonce le fait que les passages et transitions en matière de prise en charge ne font pas l’objet d’assez d’attention et laissent trop d’assurés sur le carreau.
2015
Le Trialogue plaide auprès des instances politiques et obtient une augmentation de sa subvention. Elle lui permet d’engager une juriste.
2014
Le Trialogue se rend au Symposium « Travail et Souffrance psychique » organisé par l’OCIRT. Le Trialogue obtient le droit à un « avis de passage » pour les bénéficiaires de l’assistance publique et de l’assurance-chômage. Ce document si important permet, en cas de refoulement à la réception de pouvoir retrouver ses droits.
2013
Le Trialogue participe à la Fête des 40 ans du Centre genevois du volontariat (CGV) et à une journée de réflexion sur les prestations sociales et le revenu de base inconditionnel.
2012
Le Trialogue a l’occasion, dans le cadre d’une étude européenne sur les politiques sociales locales menée par le Département de Sociologie de l’université de Genève, d’interpeler le monde universitaire et politique sur les conséquences sociales de la politique genevoise en matière d’emploi.
2011
Le Trialogue est auditionné par la Commission de l’économie dans le cadre de la révision de la loi cantonale sur l’assurance-chômage. De fil en aiguille, les chômeurs en fin d’indemnisation ont perdu beaucoup de droits et surtout le soutien nécessaire pour chercher et retrouver du travail.
2010
Le Trialogue est invité par l’Assemblée constituante à une audition publique. Le Revenu Minimum (RMCAS) disparaît et une loi sur les » working poors » est votée.
2009
En 10 ans, les écarts se sont creusés, le chômage s’est banalisé, la pauvreté s’est mise à gagner le monde du chômage. Le Trialogue est amené à compléter son offre de prestations.
C’est parti pour la 3ème décennie !
2008
Dix ans déjà… le coup de coeur continue !
2004
Le Trialogue migre de Saint-Jean à la Servette alors que les intempéries sociales déferlent !
2003
EXPO 02, le Trialogue prend sa place dans ce grand moment de convivialité et de création.
2002
Le Trialogue s’adapte aux besoins du moment : il se crée un fonds de solidarité, un fonds de micro-crédit et une panoplie de permanences. On se croise à peine dans l’escalier en colimaçon !
2001
Un député bienveillant dépose un projet de loi au Grand Conseil qui permet au Trialogue d’engager une secrétaire ! Le trialogue prendrait-il racine ?
2000
Médecins, avocats, coiffeurs et traducteurs offrent leur aide. Des réseaux de solidarité sont créés ! Un secrétariat tenu, par tranches de deux heures, par des dames bénévoles, c’est pas triste !
1999
L’association s’installe dans le quartier de St.Jean : une ancienne villa dans un charmant petit pré, à la façade décorée de fantômes bienveillants, est prêtée par la Ville de Genève. L’installation demande beaucoup d’imagination, de talents et d’énergie. Petit à petit, les services proposés se multiplient… on serait presque à l’étroit !
1998
Dans la salle d’un Café carougeois, sur le coin d’une table, les premières rencontres avec les chômeurs désireux d’aider et les personnes fragilisées commencent. Un appel est lancé à la radio : « Venez nous aider, vous les retraités et les professionnels ! ». Un compte bancaire est ouvert, 20 francs y sont déposés.
Le Trialogue est né !
1997
Deux porteurs d’utopies se croisent : une Ecrivaine Publique et un Médecin. Chacun avait conçu un projet dont la réalisation s’était avérée périlleuse. Ils unissent leurs forces et leurs rêves.